Moins acoustique et intimiste que son prédécesseur Folly Tales, sorti en 2018 sur Another Record (FR) et Outré (UK), Dance until the crimes end s’oriente vers une pop capricieuse, fantasque et sophistiquée parfois teintée de folk psyché. Un songwriting aux infuences musicales anglosaxonnes (Kate Bush, Robert Wyatt, Virginia Astley, Joni Mitchell) dont les paroles témoignent d’un goût pour la poésie anglaise.
Au détour de ce voyage rocambolesque et tourmenté, on croise notamment un collectif féministe engagé contre le nucléaire dans les années 80, trois femmes aux destins liés les uns aux autres, une bourgeoise anarchiste russe dans les années 20, une mère et sa flle en éternel confit… Autant d’aventures sublimées par des mélodies sinueuses et des surprises harmoniques, entre autres artifces dont Bess of Bedlam a le secret.
Fanny L’Héritier | voix, pianet Hohner, guitare, synthétiseurs
Guillaume Médioni | guitare électrique, basse, banjo, arrangements rythmiques